Ne pas être sur le web, c’est comme ne pas exister : l’avis d’un expert du digital

5/5/20243 min read

Dans un monde ultra-connecté, une PME qui n’a pas de présence digitale est comme une boutique sans enseigne au fond d’une ruelle sombre : invisible. Pourtant, en 2025, certaines entreprises hésitent encore à franchir le cap. Pourquoi le digital est-il devenu un levier incontournable ? Quels sont les risques pour ceux qui tardent à s’adapter ? Martin Lefebvre, consultant en transformation digitale, nous livre son analyse.

Un virage inévitable

"Il y a dix ans, une entreprise pouvait encore survivre sans site web ou réseaux sociaux. Aujourd’hui, c’est impensable." Dès le début de l’entretien, le ton est donné. Martin Lefebvre accompagne depuis plus de quinze ans des PME dans leur transition numérique. Selon lui, l’époque où le bouche-à-oreille et les flyers suffisaient est révolue.

"La première chose qu’un client fait avant d’acheter un produit ou un service, c’est chercher sur Internet. S’il ne vous trouve pas, il ira voir ailleurs."

Et les chiffres le confirment : selon une étude de la Fevad, 80 % des consommateurs se renseignent en ligne avant un achat, même lorsqu’ils comptent se rendre en magasin.

Un marché dominé par les entreprises digitalisées

Les PME qui ont su exploiter le digital ont un avantage indéniable. Les commerces locaux qui disposent d’un site web et d’une fiche Google My Business bien optimisée enregistrent jusqu’à 50 % de visites supplémentaires. Sur les réseaux sociaux, un bon marketing digital permet de toucher une clientèle bien plus large et d’engager directement les consommateurs.

"Prenez l’exemple d’un restaurateur. Sans présence en ligne, il dépend uniquement des passants et du bouche-à-oreille. S’il est actif sur Instagram, partage des photos alléchantes de ses plats et récolte des avis positifs sur Google, il attirera automatiquement plus de clients."

Les outils digitaux permettent aussi d’améliorer la relation client : chatbots, newsletters, campagnes de fidélisation… autant de leviers qui créent un lien direct avec la clientèle.

Les réticences : peur du coût et du manque de compétences

Malgré ces opportunités, de nombreuses PME restent frileuses à l’idée d’investir dans le digital. Parmi les principales craintes : le manque de compétences techniques et le coût.

"Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’un site web coûte une fortune ou qu’il faut être un expert pour gérer des réseaux sociaux. C’est faux. Aujourd’hui, des solutions abordables et intuitives existent. On peut créer un site avec des plateformes comme Shopify ou WordPress pour quelques dizaines d’euros par mois."

Quant à la gestion des réseaux sociaux, elle peut être externalisée à des freelances ou agences à moindre coût, avec un retour sur investissement rapide si la stratégie est bien pensée.

Le risque de disparaître

Les PME qui tardent à se digitaliser prennent un risque majeur : celui de perdre leur clientèle au profit d’entreprises plus visibles en ligne.

"J’ai vu des commerces historiques fermer car de nouveaux acteurs, plus jeunes et digitalisés, captaient toute l’attention des clients. Aujourd’hui, la concurrence ne se joue plus uniquement sur le terrain, mais aussi sur Google et les réseaux sociaux."

Un retard dans la transition numérique peut être fatal, car les habitudes des consommateurs ne reviendront pas en arrière.

Le mot de la fin : mieux vaut tard que jamais

Si certaines PME ont pris du retard, tout n’est pas perdu. Martin Lefebvre insiste sur une chose : il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

"Même une petite action peut faire la différence : créer une page Google My Business, publier régulièrement sur Facebook ou lancer une boutique en ligne. L’important, c’est de commencer."

Une chose est sûre : en 2025, ne pas être sur le web, c’est comme ne pas exister.

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